Dans un article précédent, je vous partageais l’origine de mon autosabotage : le syndrome de l’imposteur. Je vous expliquais ce qui m’empêchait réellement d’obtenir ce que je souhaitais dans ma vie.
Peut-être vous êtes-vous reconnu·e à travers les manifestations du syndrome de l’imposteur.
Est-ce que vous avez, vous aussi, l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir vraiment être vous-même?
Avez-vous l’impression de devoir jouer un rôle qui vous génère du stress et une mésestime profonde de vous-même ?
Vous avez la volonté de réussir à dépasser le syndrome de l’imposteur.
Finalement, vous souhaitez vous affirmer, reprendre confiance et aller vers une vie plus alignée, pleine de sens, plus riche et plus passionnante.
Dans cet article, je vais approfondir un peu plus ce point crucial qui vous empêche de vous épanouir. vous allez découvrir les 5 erreurs liées au syndrome de l’imposteur. Je les ai faites à peu près toutes et vous découvrirez comment vous pouvez faire pour les dépasser.
Si vous n’avez pas lu l’article précédent, cliquez ici.
1. Ignorer son existence
La première erreur des personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur est de ne pas savoir qu’il existe. Parfois, c’est pire elles font comme si il n’avait pas d’importance et que ça n’impactait pas leur vie au quotidien.
Elles passent leurs journées à lutter contre ce démon invisible, à s’épuiser dans tous ce qu’elles font pour prouver et justifier leur place et ce qu’elles ont.
Et au final, elles s’en rendent malades. Elles accusent le système, leur employeur·se, leur travail et leur entourage. Cela les fatigue intensément. Elles ne se sentent comprise et reconnues pour les efforts qu’elles fournissent.
Et par conséquent, elles ont l’impression d’être très seules et sont frustrées de ne pas avoir les résultats espérés.
Si vous voulez savoir comment le syndrome de l’imposteur fonctionne et comment le dépasser pour vous affirmer, j’ai une excellente nouvelle pour vous !
Il existe une méthode pour connaître et reconnaître l’apparition de ce syndrome de l’imposteur. Les personnes qui s’affirment et qui font preuves d’une grande confiance en elles ne lui laissent pas la place et le pouvoir de décision sur leur vie.
Elles peuvent entendre les premières paroles violentes qu’il peut essayer de leur faire croire. En revanche, elles savent immédiatement que c’est le syndrome de l’imposteur qui s’exprime. Elles le reconnaissent et le laissent passer.
En le reconnaissant, elles font la part des choses et peuvent se lancer dans les taches qu’elles doivent réaliser avec plaisir et enthousiasme.
- Si elles constatent qu’elles n’ont pas suffisamment de compétences, elles osent demander de l’aide. Elles apprennent des autres et progressent rapidement en s’appuyant sur leurs propres forces. Par conséquent, elles finissent, elles aussi, par réaliser la tâche avec succès.
- Et si ça marche, si elles réussissent l’activité, alors là, c’est génial! Elles se retrouvent dans la situation idéale :
- Elles reçoivent et acceptent les compliments et les marques de reconnaissances avec plaisir.
- Ainsi, elles augmentent l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes.
- Et elles boostent leur confiance en elles pour les prochaines activités qu’elles auront à réaliser.
- Par conséquent, elles entrent dans un cycle positif d’affirmation et de confiance en elles.
2. Vouloir cacher le syndrome de l’imposteur
La deuxième erreur du syndrome de l’imposteur est de vouloir le cacher.
Son jeu est de faire porter un masque aux personnes qui en sont impactées. Ces personnes essaient à tout prix de ne pas montrer qu’elles se sentent comme des imposteurs.
Elles veulent éviter d’être confrontées au risque de dévoiler qu’elles ne se sentent pas du tout à la hauteur. Du coup, elles consomment énormément d’énergie à essayer de combler leur insuffisance supposée.
Elles entrent ainsi dans un cycle « à faire comme si » et elles finissent par perdre leur vraie nature, leur véritable authenticité, et ce qui les transportent.
À vouloir cacher leurs doutes et leur vulnérabilité, elles anesthésient complètement leurs émotions. Elles peuvent même en arriver au point de ne plus rien ressentir du tout.
C’est comme cela qu’elles disent qu’elles n’ont pas de passions, qu’elles ne ressentent pas ou plus de joie. Elles ont l’impression d’inachevé et d’avoir une vie plate, sans aucun plaisir, mais avec beaucoup de culpabilité.
Les personnes qui s’affirment dans leur vie, elles, ont compris que le plus haut niveau de confiance en soi étaient d’exprimer et oser montrer leur vulnérabilité.
Lorsqu’elles sentent le syndrome de l’imposteur se manifester, elles osent exprimer leurs doutes. Elles parlent en toute franchise avec les personnes de confiance des sentiments négatifs qu’il génère en elles.
De cette manière, leur entourage peut les rassurer, confirmer leurs compétences et leurs capacités. Elles sont soutenues dans leur projet et dans leur peur.
Elles peuvent objectiver réellement leur vraie valeur et laisser passer le sentiment d’imposture pour se concentrer sur qui elles sont vraiment.
Enfin, elles expriment ainsi leur plein potentiel en accord avec ce qui est le plus important pour elles et avec authenticité.
3. Éviter de montrer votre sentiment d’incompétence
La troisième erreur du syndrome de l’imposteur est en réalité une de ses conséquences directes.
Les personnes qui en sont atteintes cherchent à tout prix à éviter de montrer leur sentiment d’incompétences.
Alors dès qu’une activité leur est proposée, elles vont accepter, mais cela va leur générer une anxiété profonde.
En réponse à cette anxiété, deux choix se présentent à elles : la procrastination et/ou le perfectionnisme.
La procrastination
Elles peuvent procrastiner, c’est-à-dire attendre la dernière minute pour réaliser l’activité.
En effet, elles vont littéralement être bloquées par la peur de ne pas réussir. Et lorsque l’échéance se rapprochera dangereusement, elles vont s’activer. Elles vont travailler à fond sur le projet, avec beaucoup d’anxiété.
Et quand elles le rendront, elles auront l’impression qu’elles ont eu de la chance cette fois-ci de réussir et de ne pas être démasquée.
Le perfectionnisme
La deuxième réponse possible à leur anxiété intense va être le perfectionnisme.
Elles vont tout vérifier encore et encore dans les moindres détails. Elles ne seront jamais complètement satisfaites de leur travail.
Elles finiront par prendre le risque d’avoir du retard pour le corriger une dernière fois.
Et lorsqu’elles l’auront rendu, elles rumineront sur des détails sans importances.
Pourtant ces détails n’enlèvent en rien la qualité du travail fournis.
Au final, elles se sentiront épuisées, vides. Cela leur laissera un sentiment de ne pas être si compétentes, vu l’énergie qu’elles ont dû déployer pour y arriver.
L’affirmation de soi
Les personnes qui dépassent le syndrome de l’imposteur et s’affirment dans leur vie, ont, elles, mis en place une stratégie très différente.
Elles utilisent à bon escient le juste niveau d’équilibre et leur énergie.
Elles agissent quand elles sont inspirées ce qui leur donnent de la joie et de l’énergie.
Elles se reposent au bon moment. Elles ont consciences que la perfection n’existe pas. Elles savent que fait, vaut mieux que parfait. Et surtout, elles reconnaissent qu’elles y ont mis le meilleur d’elles-mêmes. Par conséquent, c’est très bien comme cela.
Comme elles ont utilisé leur juste énergie et leurs compétences avec raison et cœur, elles apprécient les retours positifs.
Elles prennent note des améliorations possibles pour la prochaine fois. Et de cette manière, elles entrent dans un cycle d’apprentissage et d’amélioration en toute confiance et avec sérénité.
4. La surcompensation
Ce qui nous amène à la quatrième erreur du syndrome de l’imposteur. Il s’agit de vouloir surcompenser sa valeur. Les personnes qui subissent le syndrome de l’imposteur, lorsqu’elles ont entendu parler de son fonctionnement et qu’elles ont reconnus l’impact qu’il avait dans leur vie, finissent par s’enfermer dans un mécanisme inverse.
Elles travaillent énormément et renoncent à quasiment tout en dehors de leur travail.
Elles déclarent :
« Je ne peux pas travailler moins, j’ai depuis toujours le syndrome de l’imposteur. Pour une fois dans ma vie, je me dis que je suis compétent·e et doué·e dans ce que je fais.
Je reçois des retours positifs dans ce sens. Je ne peux pas revenir à un autre état. »
Elles ne se rendent pas compte qu’elles continuent de jouer le jeu du syndrome de l’imposteur. En procédant de cette manière, elles s’épuisent au travail pour profiter de la gratification que leur apportent les compliments des autres. Elles veulent profiter de cette nouvelle image d’elle-même.
Mais elles oublient de trouver un équilibre fondamental. Et elles finissent par s’oublier elles-mêmes en se mettant une forte pression (qui peut aller dans le pire des cas jusqu’au burnout).
Dépasser le syndrome de l’imposteur
Les personnes qui s’affirment et s’épanouissent totalement dans leur vie adoptent un fonctionnement totalement différent. Celui-ci leur permet de trouver l’équilibre exact entre ce dont elles ont besoins et les différentes sphères de vie.
Elles n’oublient pas que le syndrome de l’imposteur peut être partout. De ce fait, elles se posent donc une question fondamentale pour rester authentique et alignées avec elle-même :
Qu’est-ce que je veux vraiment et qu’est-ce qui peut rendre ma vie plus riche et plus épanouissante ?
Ainsi, elles trouvent ainsi un équilibre qui leur convient parfaitement par rapport à là où elles en sont dans leur vie à ce moment précis.
Elles ajustent au fur et à mesure des évolutions de leur vie et de ce qu’elles souhaitent vraiment accomplir.
Là encore, elles utilisent leur énergie avec justesse et dans des activités qui font sens pour elles, au bon moment, et qui leur donnent un réel sentiment de joie.
Elles profitent ainsi pleinement de leur proche, de leur travail et de leur activité extraprofessionnelle.
5. Le dépasser seul·e
Nous arrivons à la cinquième erreur liée au syndrome de l’imposteur.
Les personnes qui souffrent de ce syndrome et de ses conséquences néfastes décident de ne plus lui laisser le pouvoir ni les commandes de leur vie. Elles choisissent d’aller vers la vie dont elles ont envies et besoin. Elles décident de mettre en place des actions pour le dépasser.
Mais elles le font seules, sans avoir de réelles méthodes.
Elles pensent que cela ne devrait pas être difficile à contrecarrer et qu’il suffit de répéter des affirmations positives pour se convaincre qu’elles ont de la valeur.
Et cela fonctionne…
Et puis un jour, vient un projet plus important, un changement dans leur vie, ou un événement qui n’était pas prévu. À ce moment précis, tous les doutes et les peurs reviennent avec une grande violence.
Et malheureusement, c’est la grande dégringolade. Elles perdent confiance en elle. L’estime d’elles-même qu’elles avaient durement gagner chutent considérablement. Elles ont des propos hyper-violent avec elles-mêmes sur leur incapacité ressentie, l’injustice et la comparaison avec les autres.
Elles pensent qu’elles n’y arriveront jamais et se sentent épuisées, et impuissantes à changer ce qu’elles prennent du coup, pour une fatalité.
Maîtriser le syndrome de l’imposteur
Pourtant, les personnes qui dépassent le syndrome de l’imposteur et s’affirment au quotidien dans leur vie arrivent à avoir les résultats souhaités. Elles vont vers une stabilité dans les sentiments vis-à-vis d’elles-mêmes.
Pour obtenir ces résultats, elles se font accompagner.
Dans la deuxième erreur, je vous ai parlé de l’importance de parler de ce syndrome de l’imposteur. Les personnes qui le dépassent expriment leurs doutes et leurs avancées avec authenticité.
Elles savent que le syndrome de l’imposteur peut surgir à chaque instant en fonction des événements et des évolutions de leur vie.
Bien sûr, elles ont conscience du processus à réaliser pour s’en défaire. Et elles savent qu’il est important de se faire accompagner pour pouvoir le dépasser dans la bienveillance et l’objectivité.
En se faisant accompagner, elles bénéficient ainsi d’un regard extérieur qui peut les alerter sur les symptômes, les biais et les erreurs qui peuvent en découler.
Elles ajustent au fur et à mesure leurs comportements pour aller vers une vie équilibrée, plus riche et plus épanouissante. De cette manière, elles y laissent toute la place à leur réussite et à la reconnaissance qu’elle mérite pour leurs contributions au monde.
Elles expriment ce qui fait sens. Et enfin, elles réalisent ce qui leur donnent de la joie, et vont ainsi sereinement vers leur épanouissement pour le plus grand plaisir de leur entourage.
Survivre au syndrome de l’imposteur
En prenant conscience de ces 5 erreurs conséquentes au syndrome de l’imposteur, vous allez, vous aussi, avoir un impact plus important. Vous irez vers une meilleure affirmation de vous-même pour la plus grande joie de tou·te·s.
Vous pouvez exprimer votre plein potentiel, avec authenticité et sans anxiété.
Les personnes reconnaissent vos efforts et votre travail à votre juste valeur. Et vous pouvez profiter pleinement de la reconnaissance et des retours positifs qui y sont associés.
Le résultat est que vous allez au fur et à mesure vers un épanouissement complet en étant en accord entre ce que vous dites, ce que vous faites et ce que vous pensez, sans écraser les autres.
Ce qu’il ne faut pas faire
Alors dans cet article, nous avons vu le quoi. Nous avons vu ce qu’il ne faut pas faire :
- Ne pas connaître l’impact et le fonctionnement du syndrome de l’imposteur.
- Vouloir le cacher et porter un masque
- Procrastiner et perfectionner.
- Perdre son équilibre, pour le dépasser.
- Vouloir s’en débarrasser seul·e.
Et vous avez découvert ce que vous pouvez faire pour les éviter.
Dans le prochain article, je vais vous expliquer le processus d’affirmation de soi tout en en dépassant votre syndrome de l’imposteur.
La confiance en soi, et par extension l’affirmation de soi, ne peut se faire totalement sans déjouer les tours et les méfaits de ce syndrome de l’imposteur.
Mais au-delà de cela, il existe un processus efficace qui permet de vous mettre dans une dynamique positive. Vous entrez dans un cycle d’amélioration continue en toute sérénité et avec bienveillance avec vous-même.
Vous avancez pas à pas et vous voyez les effets bénéfiques des apprentissages que chacun de ces pas vous apportent. De cette manière, vous allez vers une vie plus riche et plus épanouissante que jamais.
La VRAIE confiance en soi et la VRAIE affirmation de soi passe par la guérison du syndrome de l’imposteur. Cela signifie par une acceptation et un amour inconditionnel envers vous-même. De cette manière, vous contribuez au monde en mettant à profit pleinement toutes vos ressources et ce que vous avez de meilleurs à offrir.
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